«Evidentemente dall'assemblaggio internazionale­ (un direttore della fotografia tedesco, Ger­not Roll; una montatrice belga, Joele van Effen­terre; due interpreti, l'uno gallese, Timothy Dal­ton, l'altra italiana, Valeria Golino; ecc., ecc.), scaturisce un risultato molto al di sotto della sem­plice somma aritmetica delle singole qualità. Che nell'opera di Corti non mancano, a partire dal superbo impianto visivo del film contraddistinto da una accurata ricostruzione storica spesso rea­lizzata sui luoghi veri dell'azione, all'ottima fo­tografia o ai costumi, mentre l'interpretazione d'ensemble - a parte un Timothy Dalton abba­stanza fuori parte - nel complesso regge […]. Tuttavia questo melodramma sa­baudo, ambientato nel XVIII secolo, in cui il re Vittorio Amedeo manda in rovina se stesso e i suoi sudditi per un “amour fou” nei confronti di una bella contessa, funziona a scartamento ridotto. Probabilmente ad Axel Corti […] è mancato il polso o l'inventiva per riuscire a padroneggiare una fu­mettistica sceneggiatura d'amore (masochista), di avventure e di morte che, nell'adombrare discor­si impegnativi sulla vanagloria e l'onnipotenza del Potere, scade, tra l'altro, nella scontata morale dell'attrazione degli opposti (l'odio della Golino/puttana del re, trasformatosi in amore). E così senza mai un vero colpo d'ala, La putain du Roi, pur con qualche momento felice, non si allonta­na di tanto dai consueti canoni dell'onesto e un po' noioso sceneggiato tv» (G.S., “Cineforum”, n. 295, 1990).

«Du réalisateur de Welcome in Vienna, on attendait autre chose que ce chromo lan­guissant. On peut deviner certains des éléments qui ont pu attirer Alex Corti. En premier lieu une femme prise entre deux cultures: d'origine française, Jeanne de Luynes épouse le comte de Verue, chambellan du Roi de Piémont, et s'en va vivre à Turin. Cette double appartenance se double d'un autre tiraille­ment: Jeanne aime son mari, mais est courtisée, de façon plus que pressante, par Victor-Amédée, le roi du Piémont. Tout le monde, son mari y compris, la presse d'accepter cet amour qui, au départ, la révulse. […] De fait, cette tragédie du pouvoir et de la passion se perd dans l’universel et l'abstraction, incapable de trou­ver sa propre identité. Ce n'est pas la fragilité de Valeria Golino, plus jolie que sensuelle, qui donne corps et cré­dibilité à cette “putain“» (J. Magny, “Cahiers du Cinéma“, n. 433, 1990).

 «Cette description quasi clinique de la société nobiliaire concourt à la beauté glacée du film. D'autant que l'on nous offre en prime ces éclairages à la bougie qui ont fait la gloire de Barry Lyndon. Ils soulignent des sentiments qui se veulent tamisés, mais dont la violence ne restera pas longtemps enfouie. C'est peu dire que Corti stigmatise la société dont il décrit les tristes fastes: d'une certaine manière, il absout le roi, victime d'un désir hors du commun pour l'une des femmes de la cour, mais c'est pour mieux condamner son entourage, veule et hypocrite. La raison d'Etat a décidément bon dos. À I'opposé, la passion du monarque est décrite avec une certaine compréhension: le désir peut ronger comme un cancer, accoucher de la douleur la plus vive» (Y. Alion, “La Revue du Cinema“, n. 466, 1990).

«Une certaine grandiloquence, jusque dans les silences psychologiques, est compensée par des étrangetés: symbo­lisme obscur du renard; palais dont on brise les miroirs et dont on jette les meubles par les fenêtres; machine où agonise le roi paralysé que son fils s'apprête à liquider. […] Le talent des interprètes sauve la mise: si les figurants pris (rarement) en masse sont insuffisants, Timothy Dalton, qui n'a que le “tort“ d'avoir été deux fois James Bond, mais qui a joué dix ans Shakespeare, compose avec conviction ce monarque absolu» (G. L., “Positif“, n. 359, 1991).